Écrire vite, mal, torturer la langue, la faire saigner. Rien à foutre de rien. Si t'es "sensible" ça peut piquer, passe ton chemin, y a pas de loi, pas de règle, pas de respect ici.
Un texte reste un mois, moins si ça me saoûle (crève, académie française).
L'orthographe ? La grammaire ? On s'en fout. Le français c'est de la merde.
2025-05-07: le pape est mort ! Cte bonne blague. Des fois je parle à ma compagne et elle écoute à moitié les conneries que je lui raconte. Avant c'était je ne sais plus trop quoi, des conneries techniques essentiellement. Des trucs de programmation informatique. De l'inutile en boîte.
Je ne ferai jamais carrière, bien à l'aise (vraiment ?) dans les interstrices d'une réalité qui a oublié mon existence. Quel intérêt ? Le soleil a bientôt fini de cracher sa vie sur nos tronches inutiles.
Et un jour, blablabla, et patati et patata le pape est mort blabla patati patata blabla.
Et là "hein ?" et c'est la bonne blague. Depuis, de temps en temps, le pape est mort, ça sort quand on se dit que l'autre n'écoute qu'à moitié, pris dans le tourbillon de ses obsessions tumultueuses.
Le pape est mort.
Les chrétiens (tu veux une majuscule ? dans ton cul ou celui du gamin que tu tortures par tous les trous ?) version catholique ont l'humain au cœur de leurs préoccupations, n'est-ce pas ? Faire travailler des vieux au bord du bout du monde, urbite et orbite dans ton cul, c'est la quintessence d'une société humaine. Enculer des enfants est la deuxième face de cette joyeuse médaille idyllique. Continuer à croire à des fictions divines après toutes les expériences scientifiques qui ont cassé, une après l'autre, toutes les absurdités recopiées de livre en livre par des soutanes posées sur des bites au repos entre deux fellations mineures paroissiales sanctifiées en est la troisième et cette phrase est bien trop compliquée pour que j'ai envie de la conclure, sale pute, tu crâmes mon âme évanescente, pour dire le moins.
Je ne sais déjà plus où j'en suis.
Le pape est mort, qu'il crève. Qu'ils crèvent tous, lui et ceux d'avant et ceux d'après. Je crois bien que je crèverai avant que l'humanité se libère de ces croyances moisies.
Mais t'y crois toi à ce bordel ? Comment on peut croire en dieu alors que toutes les prétendues spécificités de la doxa fièvreuse du dogme des dogmes des tomes de gnomes agnosiques se font démonter le cul l'une derrière l'autre en mode human centipède ?
Des gens sont morts pour avoir constaté que la planète sur laquelle repose ton boule est vaguement ronde, qu'elle tourne autour d'un petit soleil ridicule d'une galaxie quelconque, que les humains ont de l'adn comme tout le monde, rien de spécial, rien d'extraordinaire, on en parle de l'atp ? Non c'est inutile.
Nan connard, t'es rien de spécial. Juste des réactions chimiques enchaînées dans un ordre vaguement cohérent. À la fin tu crèves. Comme tous les autres. Ou presque. Mais tu seras pas dans le presque, va pas mouiller ta culotte.
Mais quand même le langage !
Ouais ouais, le langage. Le truc que quelques octets mimiquent à la perfection.
Le truc bien des llm c'est ça. L'explosion du langage. T'as des tas de cons qui blablatent à la tété radio et tout le bazar qui vont se convaincre solipsistement que ça quand même c'est spécifiquement humain.
Assois-les devant un ordi, fais péter le llm, et prépare ton cerveau à subir les soubresauts de contractions musculaires provoquées par la vision d'une exubérante incrédulité d'êtres au bord de la maladie mentale.
À cela rien de surprenant. Le croyant croit. C'est son destin.
Prends toi en main, c'est ton destin frérot.
Et ensuite ils oublieront tout ça et continueront de regarder le monde les yeux aveuglés par leurs lampes de poche braquées sur leurs gueules putrides.
Mais quand même. C'est mignon les llm. J'ai bien aimé. Le langage est mort. C'est un joli moment que nous vivons là.
Il reste à détruire les religions, les nations, l'économie, l'école, l'art professionnel, les piscines.
Et laisser les lucioles effeuiller la nuit, blip après blip.
Il faudrait copier le monde pour se noyer dans la beauté de la réalité ?
Subir la pesanteur jusqu'à l'acouphène, paroxystique bénin disent-ils.
Je vais défoncer tes cristaux bénins fils de pute.
J'ai résolu le mystère de l'oreille absolue, suis-je contraint d'affirmer dans la parenthèse de ma folie.
Pour reconnaître toutes les notes de musique du premier coup d'œil, coup de foudre auditif percutant, il faut disposer en continu d'une référence.
Acouphénique.
C'est d'une évidence crystalline. Pourquoi mes neurones n'en furent-ils frappés que si récemment, voilà bien un mystère que la fumée blanche trouvera le temps d'étudier jusqu'à la dernière virgule, dans toutes les traductions de toutes les langues du monde, attitude schismatique à vocation génocidaire.
Telle sera ma contribution au bordel ambiant.
Je sais pas ce qui m'arrive aujourd'hui. Trop de mots qui giclent. Trop de mots trop compliqués pour un banlieusard. Ça va finir par se voir que je suis un fraudeur de classe.
Faire pipi dans des chiottes de luxe. Tout essuyer, lécher, astiquer, lubrifier, de peur que ma condition n'abîme l'endroit. Souvenir éternellement enfoui jusqu'à la mort de mon dernier neurone.
Ce qui ne saurait tarder ?
Un homme est mort sur mes routes d'entraînement.
Un jour ça pourrait être mon tour.
Je ferai deux lignes dans la rubique fais divers de nice matin ?
Que dieu m'en préserve, sa mère la pute.
Ça digresse de trop. Trop de mammouths. Des gens comprennent ?
Qu'importe.
Ne pas faire carrière, jamais. Ni dans le travail, ni dans la marge d'un fichier html posé au bord du néant.
Jamais.
Mes collègues indiens et pakis ne se foutent pas encore sur la gueule.
Combien de temps ça va durer ?
Ici ils sont moins cons qu'ailleurs, théoriquement. Ils sont bien élevés. Bien éduqués. Ils ont tout bien appris à l'école. Dans leur pays moisi. Et dans les autres pays moisis.
Quand ils prennent le bus personne ne fait la différence. Ils ont tous la même tronche hein.
La pute lepen aurait trop envie de jeter tout ça avec l'eau du bain.
Quand j'étais petit c'était avant la guerre de yougoslavie. Mon pote il était yougoslave. Mais après il est devenu serbe. Et il aimait plus les autres yougoslaves qui zétaient pas devenus serbes eux.
Un truc comme ça.
C'est compliqué ce bazar.
Mais j'étais petit. Mes potes de quand j'étais petit ils étaient peut-être plus cons que mes collègues indiens et pakis. Alors ils pouvaient se laisser happer par le nationalisme ontologiquement euh truc.
Maintenant y a eu des charettes. Ils sont tous tombés dedans. Ceux qui sont là ils sont pas tombés dedans. Pis ils viennent de coins chelous du monde.
Tu connais des pakis toi ? Tu connais des indiens ?
Tous les jours je joue au babyfoot avec un indien. Au début il était nul comme mes pieds. Mes pieds sont vraiment très nuls au baby.
Pis maintenant il joue presque comme un gentleman. Tu sais, les demis, la pissette, le rateau.
Presque hein.
Ça reste un indien. Faut pas déconner quand même.
Le baby c'est un art très français.
Et enfin bref. Ils sont pas tombés dans toutes les charettes. Alors ils doivent être moins cons. Moins influençables.
Peut-être.
On verra.
Le cynisme des puissants du monde, qu'en penser ? Lol. J'en pense que c'est cynique.
Des tas de gens se sont barrés de syrie quand l'autre nazi faisait le nazi.
Ils se sont retrouvés en turquie.
Le nazi turc erdoğan a joué un peu avec l'europe et ces gens.
Et qu'a fait l'europe ? Elle a accueilli tout le monde bien sûr. À bras ouverts. Parce que c'est l'europe, la puissance, la science, la liberté, blabla.
Évidemment non hein. Le musulman c'est un terroriste. Qu'il reste dans son trou de balle. Ici c'est chez nous. La france aux français. Produisons français. Avec des français.
Bon alors on se dit : pour l'américain c'est pareil. Il avait qu'à pas voter trump hein. Tant pis pour sa sale gueule.
Mais là non.
Welcome to europe.
Ramène ta gueule, viens faire de la science chez nous. T'es le bienvenu. Ici c'est la liberté.
Cynisme.
Cynisme c'est comme citron.
Citron.
Ça pue du cul gentiment tout ça, hein ?
Le scientifique américain il ira prendre en photo le syrien bloqué derrière le mur au bord de schengen tu crois pendant ses vacances dans l'europe libre ?
Combien de jours de rtt ils auront les scientifiques américains ?
Bah on s'en fout. Du moment qu'ils font des brevets européens tout va bien.
Il faudrait que le syrien sache faire des brevets.
Il est trop con le syrien en fait.
Les corps des syriens quand ça crâme ça fait une fumée noire je crois.
Et les corps des américains ça fait une fumée blanche.
Le pape a pris sa retraite.
Ce texte est trop long.
N'être personne. Comme tout le monde. Mais avec moins d'ambition, parce que quand même faut pas exagérer.
2025-03-29: le projet du roi d'amérique est limpide comme de l'eau contaminée au foutre de boulot.
Quand on est con, on est con. Et on vote. Pour des cons.
Alors soyez tous cons tas de cons ! Et votez pour moi. La réalité n'existé pas. La science doit mourir. Dieu doit renaître. Et allez voter pour un peu de distraction. J'en ai des foutres et des foutres. Vous n'allez pas vous ennuyer avec moi. Finies les intégrales et les microscopes ! De la distraction pas chère, de la télé réalité, vous êtes virés ! Des gens qui se tapent dessus et bois ton coca. Le monde c'est nous.
Limpide.
Détruire l'éducation. Les mômes à l'usine, sa version moderne, peu importe du moment que c'est loin de la connaissance.
Comment il disait l'autre ? L'intelligence de la main. Une connerie dans le genre. Pas un pour rattraper les autres.
Et finie l'aide au monde. Fini de payer pour les pauvres, qu'ils se démerdent les cons.
Mec, les cons osent tout, n'oublie pas. Tu vas t'en prendre une dans l'oreille, tu vas pas comprendre.
Et face à l'abandon de ces programmes d'aide, que font les autres "puissances" de ce monde ? (Attention, analyse géopolitique de haut vol à suivre.)
L'europe repnred le boulot (et tout son foutre éjaculé dans tes narines atchoumiques) et rétablit un peu l'équilibre du monde.
La polarisation c'est la porte ouverte à la guerre. Tout le monde sait ça. Alors il faut lisser le monde, filer du savoir, des savons, de la médicine, de la bouffe là où ça vient mal, pour toutes les raisons historiques, géographiques, politiques du monde.
Les européens (ceux qui gèrent les budgets, pas toi et moi ducon), ils ont bien tout compris tout ça. Alors vu que l'amérique ne le fait plus, ils décident de reprendre le truc.
N'est-ce pas ?
La chine fait la même.
L'arabie fait pareil.
L'inde s'y met.
Tout d'un coup, un grand vent d'humanité commune arrose la planète de sa semence fertile. La science progresse, enrichie de tous ces cerveaux nouvellement libérés de croyances absurdes, mûrs pour la réflexion rationnelle et la création de savoirs qui feront comme une boule de neige, dans un vaste mouvement exponentiel et l'américain s'en mord les doigts à la fin.
N'est-ce pas ?
Pas.
L'europe augmente ses budgets militaires.
Qui prépare la guerre fera la guerre. C'est un peu comme une évidence. Seuls les cons te diront si vis pacem para bellum ou chais pas comment on écrit ça, qui écrit encore en latin aujourd'hui sérieux, allez ronger les os de ces morts.
Qui veut la paix prépare la guerre...
Trouve-moi une connerie plus grosse que ça (et ma bite)...
Oublie dieu quand même. Celle-là elle est gratinée aussi cette idée de dieu.
Alors voilà.
Le monde se polarise. Des gradients de forces se créent.
C'est ce que font les cellules. En permanence créer un potentiel entre un dedans et un dehors. Pour ensuite le relâcher brutalement, comme dans une déhiscence poricide qui pourrait laisser croire que je connais du vocabulaire inapproprié.
Alors le potentiel se crée. Sous nos yeux.
Et après il se relâchera.
Dans un boum brutal où plus aucun slow ne se dansera.
Fin de la parenthèse géopolitique.
Le turc s'enfonce jour après jour dans sa folie. Son petit pouvoir qu'il sent lui échapper. Et ses petites magouilles enfantines pour le garder.
Butez-le, lütfen !
Vivement qu'il crève.
On dansera le jour de ta mort, tayyip. On dansera.
L'enfant ne bougeait pas. Il respirait lentement, les yeux fermés, le corps relâché, ou bien tendu ?
- Qu'est-ce qu'il fait là cet enfant, demande-t-il à son guide.
- Ce n'est pas un enfant. Cet être a plus de mille ans.
- Comment est-ce possible ? On dirait un enfant.
- C'est le plus vieux d'entre nous. Il contrôle son corps pour vieillir le moins possible. Son cerveau est tout entier concentré sur cette tâche. Il est à l'écoute totale de tous ses organes, de tout ce qui se passe à l'intérieur de son corps. Dès qu'un problème survient, il mobilise toute l'énergie nécessaire à la résolution du problème, on ne sait pas encore très bien comment. Lui-même, dans ses rares moments de relâchement, qui font qu'il ressemble maintenant à un enfant d'une dizaine d'années, et que dans quelques centaines d'années il finira par ressembler à un jeune homme, dans ces rares moments où il communique avec nous, il n'a pas de réponse.
- Mais que fait-il ? De quoi vit-il ?
- Il ne fait rien d'autre que se maintenir en vie. Il est impossible de faire quoi que ce soit d'autre, au risque de manquer un événement dangereux pour le corps, au risque de laisser les processus du vieillissement prendre le dessus.
- Mais qui voudrait vivre comme ça ?
Personne.
Personne, n'est-ce pas ?
Ce serait comme apprendre par cœur des livres remplis d'inepties. D'êtres imaginaires qui créent des mondes et des règles que l'on doit suivre aveuglément. Comme un bulletin glissé dans une urne.
Urne funéraire.
Les laisser brûler nos vies pour chauffer leurs âmes noires.
Nous ne sommes que viande. Viande qui bouge. Viande qui se baise. Viande qui crée des trucs pour qu'ils s'empiffrent en riant entre eux, croyant dominer, maîtriser quelque chose, être important.
Être.
Il est tard.
Faire de l'art. Dormir.
2025-03-18: elle avait fini par se rappeler le prénom de sa grand-mère.
Soulagée, elle se promène dans les allées moisies du MWC, les doigts encore endoloris de la session de guitare de la veille.
Il va falloir que je sois plus sérieuse avec cette saloperie de guitare.
Sa chatte était propre.
Qu'es-ce qu'elle foutait au MWC ? Elle n'avait rien vu de Barcelone, elle ne verrait rien, passant sa journée enfermée dans ces immenses bâtiments où on se perdait comme c'était pas permis.
Elle cherchait le stand de Quectel, un problème à régler avec un module qui ne marchait pas correctement sous linux. Elle passe devant le stand de l'Arabie Saoudite où des mecs enturbannés filent une espèce de café ou de thé couleur de pisse, peu importe.
Finalement elle trouve Quectel, blablate dix minutes avec un connard en cravate qui lui enverra les bonnes versions pour son module redcap et elle finit par retrouver son stand.
Envie de pisser, elle file aux chiottes. Sa chatte est propre.
Faut-il rappeler le mec de l'autre soir ?
Bof, non. Coup d'un soir. Se faire tringler et gigoter dans tous les sens, c'est rigolo cinq minutes. Le but de la baise c'est de jouir, n'est-ce pas.
Elle finit sa journée dans le bruit de ce MWC à la con, file à l'hôtel après avoir claqué trente boules dans de la bouffe approximative et se couche, se demandant encore ce qu'elle foutait là.
Ils s'en mettaient plein les fouilles les Espingouins. Ils ont bien raison. Toute la planète vient faire le kéké à Barcelone à enculer tout le monde avec leurs petits machins connectés, des États louent des fréquences électromagnétiques comme s'ils en étaient propriétaires, comme ils font pour tout, le sol, l'eau, l'air, même l'espace ils s'y mettent, alors pourquoi pas des ondes électromagnétiques hein ?
Ils ont bien raison tous ces Espagnols. Qu'ils crachent tous ces bâtards, de la thune ils en ont ils en font, qu'on en profite un poil.
Sa chatte est propre. Elle dort.
Elle n'a rien vu de Barcelone. Rien des traces qui restent, peut-être, de ce qui s'est passé dans les années dix neuf cent trente, la révolution anarchiste tout ça. S'il en reste des traces. Il en reste ? Elle n'en saura rien.
Elle rentre demain. Elle est fatiguée.
Un peu comme moi cette salope. Sa chatte est propre ! Qu'on se le dise.
Une sinusite ça dure sa mère la pute. Toutes ces petites bactéries enfermées dans des trous dans ta face qui font tout gonfler sauf que y a des os et que ça écrabouille les nerfs les vaisseaux et chais pas quoi encore et ça fait mal sa mère la pute. Aferin sinus j'ai pris. Je crois ça vient de Turquie, pas sûr. Mais ça marche. Quelques heures. Faut-il en prendre à flux continu ? J'ai pas fait. Je crois trois max un jour j'ai pris.
J'aime pas les médicaments.
J'aime pas les médecins.
Cette connerie de MWC m'a éclaté.
La semaine dernière il pleuvait, j'ai pas roulé. De toute façon j'étais trop défoncé.
Hier c'était dur. Demain on verra. Aujourd'hui rien.
Des tremblements de Terre. Comme un camion qui passe dans la rue. Rien de terrible, mais rigolo. Tant que ça pète pas tout ça va.
J'ai rien à dire ? Quelle nouvelle.
Faut écrire une fois par mois, pénitence. C'est la loi. Patati patata.
J'ai fait Reed-Solomon la semaine dernière. J'ai juste recopié ce qu'y avait marqué dans un bouquin où je comprenais mieux que les autres bouquins que j'avais lu avant quoi. C'est pas glorieux tout ça.
Maintenant il faut faire Fire code. Je crois avoir trouvé un livre que je comprends. Pas sûr. Tant que le code a pas giclé de mes doigts (et qu'il marche !) il faut rester prudent.
Ce serait bien que trump et poutine fassent un meeting et qu'ils se fassent buter les deux.
Une fois Fire code fini mon récepteur DAB+ commencera à avoir un peu de gueule.
Un peu seulement, faut pas rêver, t'as cru j'étais Fabrice Bellard ?
J'ai pas vu Fabrice Bellard au MWC. J'ai vu l'autre gars, désolé je connais pas ton nom, mais respect hein, Amarisoft ça tue. Si c'était logiciel libre j'aurais peut-être reçu un refus poli en réponse au CV que je vous aurais envoyé.
Mais voilà, vous êtes fermés. Et votre truc de licenses à activer chais pas quoi bof les gars bof.
Enfin bref. Chacun sa vie. Il était grand quand même le gars d'Amarisoft. C'est tout ce que je me rappelle. Grand et une tête de franc-maçon. C'est ce qui m'est venu. Je ne saurais l'expliquer. On s'en fout ? Ah. Première nouvelle.
La chatte de mon héroïne est propre, c'est le plus important.
Je joue de la guitare comme une burnasse. Il faut être plus précis, définitivement.
Bah, peu importe, on s'en fout. Il est tard. Il est trop tard.
Trop tard, trop de tard. Trop de tares.
Et paf ! on retombe sur poutine, toujours pas mort.
Tout le monde a chouiné sur Hitler, non ? Ah, il aurait fallu le buter, blablabla.
Mais poutine, non, ça passe.
Enfin j'en sais rien. Il faudrait poser la question à tous les êtres humains, et mesurer la réponse de leurs organismes, en passant par dessus la parole, parce que les gens mentent.
Ce qui implique des outils de mesure. Qui n'existent sûrement pas. Et s'ils existent, il faut les calibrer sur chaque être humain, chacun étant différent, va mesurer les pensées des uns des autres.
Enfin bref. Peu importe.
On va tous crever, rien ne va rester de toute cette merde, foutons-nous de tout. Non ?
Allez, ça suffit toutes ces conneries.
Quand même, quand j'étais petit j'étais motivé. Qu'est-ce qu'y s'est passé pour toute cette blase ? Ou alors c'est pas de la blase, c'est plus de la fatigue, de la tristesse. Cette impression de vouloir retenir un torrent fou furieux avec mes petits doigts. Et les petits doigts de celles et ceux que j'ai connus par le passé.
L'humanité, un flot de pensées ingérables. Qui vont nulle part.
Oui Reed-Solomon c'est mignon. Oui les Fire code aussi.
Oui les œuvres pour la guitare classique.
Certes.
Oui la chatte propre de mon héroïne.
Oui oui oui.
Bon. On verra si je meurs demain. Y a du vent il paraît. Peut-être je vais tomber. Peut-être écrasé. Hier deux bagnoles se sont shootées dans un rond-point. Je comprendrai jamais ce rond-point de la siesta à antibes. Comment on peut se shooter comme ça ? La meuf de la caisse de devant sort de son véhicule et se met à cracher toutes les insultes de putain de ta mère la pute qu'elle connait j'ai bien cru qu'elle allait lui péter la gueule au mec dans la deuxième caisse j'ai un peu ralenti au cas où il aurait fallu les séparer, j'étais là à me dire "rentre dans ta caisse connasse fais pas ta connasse j'ai mes grolles à pédales automatiques ça va être galère de marcher jusqu'à toi et te contrôler et vérifier si ta chatte est propre à toi aussi ou quoi ou qu'est-ce".
Et puis elle avait pas l'air de vouloir se battre alors j'ai continué ma route il me restait plus d'une heure à faire mes dents commençaient un peu à me faire mal avec cette putain de sinusite fatigué rentrer manger glander.
Prendre deux semaines de vacances pour se reposer du MWC, ma vie n'a définitement aucun sens.
2025-02-07:tiens un peu de musique. La chaconne. Bach.
Je joue comme une merde mais je m'en fous. Je m'en fous ! Pire ! Je kiffe.
Peut-être, sans doute, que je suis trop habitué à m'écouter jouer si mal, alors pour moi c'est devenu la norme ?
Bah, on s'en fout les couilles.
Treize minutes de bonheur dans ta sale fasse. Enfin pour moi c'était cool à faire devant le micro pourri du pc.
Trop de blabla.
Bonne nuit.
2025-01-31: on triche un peu sur la date. Pas le choix. Faut écrire. Tous les mois. Phrases sans verbe.
Le verbe est solitaire. Ne l'oublie jamais.
Un petit bout de fiction pour bien commencer l'année ?
J'ai oublié le prénom de ma grand-mère.
Il la bourrinait, en avant en arrière, en avant en arrière, bim bam boum, quand cette idée lui vint dans le tréfond de ses synapses, tournant et tournant, gonflant, envahissante.
Il n'en avait rien à foutre. Il bourrinait.
Elle se dit que ça suffisait maintenant. Oublier le prénom de sa grand-mère, quand même, il fallait le faire.
Elle se mit donc à couiner. Des petits oui, encore, hum, c'est bon. Et bouger un petit peu, des petits mouvements du bassin. Il aimait bien. Ça le faisait venir.
Alors il vint, quelques râles, et puis les mouvements qui s'arrêtent. Et puis le pénis qui sort du vagin.
Un petit tour à la douche pour se nettoyer la chatte.
Et la vie reprend son cours.
Fiction expresse, vas-y, j'ai pas la motivation, c'est pas l'heure d'écrire.
Il le faut, alors faisons-le.
Comme ça cette histoire de prénom de grand-mère oublié, pif paf pouf, ça sort de la tête.
Que dire d'autre ? Bof, rien. Pas motivé. On verra le mois prochain hein. Faut virer les vieux textes. La flemme.