Des textes éphémères

Écrire vite, mal, torturer la langue, la faire saigner. Rien à foutre de rien. Si t'es "sensible" ça peut piquer, passe ton chemin, y a pas de loi, pas de règle, pas de respect ici.

Un texte reste un mois, moins si ça me saoûle (crève, académie française).

L'orthographe ? La grammaire ? On s'en fout. Le français c'est de la merde.


2025-09-16: quand j'étais piti j'écoutais radio courtoisie, la radio du pays réel et de la francophonie dans ton cul gros enculé. Ça me faisait marrer. C'est comme lire du faurisson. Toutes les conneries du monde gerbées de cerveaux putrides pour lequels aucun espoir n'est plus permis.

Fallait pas chercher plus que ça. Rien à comprendre, rien à attendre, du caca qui coule, gluant, puant.

Ces jours c'est europe 1, cnews, ces merdes.

L'autre jour un nazi s'est fait buté. Un petit objet envoyé à toute vitesse dans sa direction a malencontreusement déchiré quelque organe de son organisme moisi. Un de moins. On va pas pleurer. La connasse de sophia aram qui malheureusement vomit sa chiasse verbale les mardis matin sur france inter s'est émue qu'on puisse rire et se réjouir de sa mort à ce fils de pute, la pauvre petite, elle est finie. C'est triste. Mais c'est ainsi. Elle chouine parce qu'on est content qu'un nazi meurt. Meuf, réveille-toi, réveille-toi ! Personne n'a réclamé sa mort, toi-même tu dis que tu savais même pas que ce nazi de merde existait avant qu'il crève d'une douce mort qui servira, souhaitons-le, à nourrir nombre de petites bactéries joyeuses qui se délecteront de sa putride moisissure. Je me perds. Ah oui. Meuf, tu confonds tout. Oui on peut rire de la mort d'un connard. Si tu crèves avant moi, ben je rirai. En mode "enfin, elle est crevée cette connasse, elle va arrêter de débiter ses conneries à la hache de euh, sa connerie". Ça veut pas dire que je vais te courir au cul pour t'en coller une dans la nuque.

D'abord j'ai pas d'arme.

Pis, oh, non mais oh ! attends. Ça ne se fait pas.

Mais si ça arrive, ben c'est ainsi. Ça fait rire. Point final. Accepte-le. Reviens parmi nous. Les nazis ne sont pas tes amis. Ils te couperont la tête. Eux ils font ça. Ils le font partout et sans arrêt. Tout ce qui dépasse de leur vision de l'humanité, ils le détruisent. Tu peux les sucer tant que tu veux, ça change rien à ton nom et au dégoût qu'ils ont en l'entendant.

Connasse.

Bref, c'était une incise.

Donc un nazi crève, hihi hoho yalla c'est la fête !

Et à peu près au même moment un pti nazi (semble-t-il, enfin c'est ce qui se disait à ce moment) tente de buter une prof de son lycée horticole moisi devant lequel il m'est arrivé de passer à pédale, à côté je me suis fait piquer pour pas crever de ce covid de merde, enfin bref, un pti fait divers qui a fait parler un peu au niveau national parce que ces faits divers chais pas faut en parler c'est important. Plus qu'une femme qui crève en accouchant ou un vieux qui crève d'un rhume de merde parce que dans son coin de vie on n'a pas de médicament. Ça compte pas ces morts. C'est comme ça hein, faut pas chercher. Doit faire partie d'une espèce de chais pas, idéologie quelconque, faut pas chercher, l'idéologie c'est de la merde c'est tout ce qu'il y a à savoir. Et parler d'un truc plutôt qu'un autre à la télé ou à la radio c'est de l'idéologie, par définition. Ils ont pas tiré au sort avec un dé. Donc idéologie. Point. À la ligne. Qu'ils crèvent avec, on s'en fout.

Et donc j'écoute europe 1 le matin un mec qui s'appelle gros ou rot ou un truc comme ça peu importe. Un pti nazi qui à force d'avaler le sperme de bolloré a vu ses neurones sortir par son trou de balle, trop heureux de fuir ce corps en décomposition.

Et j'écoute, et j'écoute. Et ah là là un homme est mort ! un homme est mort ! IL S'EST PRIS UNE BALLE ! (long silence dramatique didascalie de ta vie de merde) Ils se branlent sur ce pauuuuuvre nazi qu'est mort oh mon dieu un nazi meurt tué par balle TUÉ PAR BALLE rendez-vous compte c'est horriiiiiiible.

Ça pique.

Écouter cette merde plus de cinq minutes c'est dur.

Je crois j'ai passé l'âge. Plus tellement envie de perdre du temps avec de la merde.

Je crois.

Je crois ?

Bon mais passons. Et rien sur le pti nazi qui a attaqué une prof dans ce lycée de merde pas trop loin de chez moi.

Je crois il a pas choisi la bonne idéologie le pti. Il aurait dû gueuler alaouaquebar là ça aurait causé sur europe 1 c news nazi news.

Bon bref.

Ça m'a saoûlé, mais j'ai ma preuve. Ces gens sont des nazis. Point à la ligne.

Et quelques temps après, sur la route, en pédalant ma vie entre deux enculés qui te klaxonnent parce que tu squattes leurs routes n'est-ce pas je m'en souviendrai JE M'EN SOUVIENDRAI (le pen est mort aram, t'es au courant connasse ? t'as ri ou t'as pleuré ?), mon cerveau se lâche un peu et associe radio courtoisie et europe 1. Cette europe 1 est devenue radio courtoisie. C'est l'idée qui m'a traversé.

Et là, tiens-toi bien, tiens-toi mieux, hier ou chais pu quand à c news le mec interviewe devine qui ? DEVINE QUI ? un nazi quelconque de radio courtoisie.

Comme ça, à la cool, au naturel. Comme si tout allait bien.

J'ai ri.

J'ai carrément oublié de quoi qu'ils ont parlé les deux nazis, peu importe, un mec de radio courtoisie parle à c news comme de normal.

La boucle est bouclée. Tout va bien. Les nazis sont de sortie.

On verra combien de temps ça va durer.

Pas trop ce serait cool. J'ai pas spécialement envie de me battre hein. Les anciens s'en sont chargé, normalement le job est fait, j'ai pas envie de me retrouver dans un nouveau bordel et devoir soit continuer de s'en foutre soit se mettre à se battre.

C'est pénible.

C'est-à-dire que je suis une grosse feignasse.

Bref.

C'était rigolo.

Un peu long ce texte, hein ?

Attends c'est pas fini.

L'histoire des deux éditorialistes de gauche de france inter qui copinent avec des nazis du ps (quoi que ! tu ne peux pas balancer du nazi à droite à gauche comme ça ! historiquement c'est n'importe quoi !) (ouais ouais, ferme ta gueule, va te faire enculé, fils de pute, j'ai grandi en banlieue et je t'emmerde ta mère la pute, c'est culturel tu peux pas comprendre, continue ton pti bonhomme de chemin de bourgeois qui s'ignore peut-être).

Attends, la phrase précédente est pas finite, si ?

Bon bref. Donc scandale oh mon dieu des gens de gauche papotent sur une connasse de droite oh mon dieu scandale, c'est nos impôts oh mon dieu oh mon dieu du caca sort de ma bouche !

Ils en ratent pas une les nazis de c news et europe 1. Ils sont comme des fous sur cette histoire.

Y a du slip qui se mouille chez les bolloré.

Tu crois les enfants de bolloré ils pensent quoi de l'idéologie de leur géniteur ?

C'est triste pour eux. Vous êtes pas nés où fallait.

Eh ! vous pouvez quitter le navire et faire sortir un peu des trucs genre vidéo audio de votre daron qui chie de la merde de sa bouche pour que tout le monde se marre un peu. Ce serait rigolo.

À regarder c news et europe 1 on sait déjà y a quoi dans son crâne.

Mais ça serait rigolo.

Bref, c'est pas le sujet.

Nan je voulais un peu chier sur morel.

J'aime pas morel. J'ai jamais aimé. Pas de style. Pas drôle. C'est lourd, ça colle. C'est de gauche, on peut le dire, mais c'est gras. C'est gauche saucisson pinard.

Et l'autre jour il commence sa chronique "enculé, fils de pute". Hein ? de quoi comment ? COMMENT OSES-TU pourri du service public payé avec mes impôts, ah non attendez, mauvaise réponse faut arrêter europe 1 ça dégueule dans mon crâne. Non mais oh ! Tu peux pas dire ça, l'appropriation culturelle ça s'appelle ce que tu fais bourgeois de la radio qu'a le droit de blablater dans le poste.

Enculé, fils de pute, c'est à nous. Nous, les riens. De toutes les banlieues de france, ce beau pays qui pue la merde et le gliphosate j'ai aucune idée de comment ça s'écrit.

Le guy carlier là, lui il est bien. Bon style. Un peu pathos. Mais bon style. Apprends, morel, apprends. Je sais pas ce qu'il fout sur sud radio par contre. Enfin cet été c'est là qu'il était pour faire des petites chroniques rigolotes. Sauf la conclusion, les beatles on s'en fout c'est de la merde commercial, c'est un produit, c'est l'industrie musicale, comment vous vous faîtes tous baiser c'est triste.

Des groupes de musiques y en a pleins, partout, dans tous les styles.

L'art c'est faire de l'art. Sans argent. Sans rien gagner. Sinon le plaisir de jouer avec les autres, peut-être devant des gens, peut-être pas.

Mais c'est pas ces stades, ces disques, ces passages radio, c'est pas tout ce commerce.

Enfin bref. Le carlier il kiffe les beatles, grand bien lui fasse. Il avait la décence de faire les bouts mignons avant de passer aux beatles, comme ça t'écoute juste le début ensuite tu zappes avant de se faire éclater par la merde qui va venir, sud radio j'ai pas compris quel type de nazi c'était.

Tiens, en incise numéro deux, comment on est passé des radios fm libres de la fin des années soixante dix à la merde commerciale qu'on a maintenant ? Qu'es-ce qui a merdé ?

On peut se poser la même question avec internet en fait.

Comment on passe d'un réseau de machines avec des serveurs que quiconque peut faire, oui, FAIRE, à un truc où tu consommes de la merde sur facebook tiktok et toutes ces merdes ?

Je comprends pas.

La drogue ?

Oui, sans doute. Pas trop la peine de se casser plus la tête je pense.

Mais c'est triste. Les radios libres.

Fin de l'incise.

Donc où j'en suis. Mon cerveau est fatigué.

Le morel il fait de la merde. Mais là, sa défense de ses collègues en mode "eh mais ces enregistrements pirates ! c'est le mal ! il faut respecter la vie privée !"

Sérieux ? C'est ça ta défense ? C'est pas "dati c'est une grosse pute de sa sale rasse de merde !" ?

Tu pues. Tu pues comme les putes de bolloré.

En fait c'est bizarre de voir europe 1 devenir radio courtoisie. On s'y attend pas, c'est censé être une banale radio commerciale généraliste, pas un succédané de courtoisie, vois-tu, l'ami.

Et donc non, cette défense pue du cul. Oui un nazi sort son pti téléphone et filme quatre blaireaux qui vont se payer dati, pis alors quoi ? C'est mal ?

Je veux dire de vouloir se taper dati.

Enfin pas sexuellement.

Quoique. Une ptite beurette qui a réussi. Non ?

Enfin bref. Passons. Ça devient n'importe quoi.

Ils étaient dans un café, mec. Un café ! C'est un lieu public. C'est le lieu public par essence vois-tu.

Ta défense elle pue.

Ton introduction enculé fils de pute elle pue.

Tout pue.

Bref.

Donc quoi que, évidemment, les bolloré se sont émus oh mon dieu ! il a dit enculé ! oh mon dieu ! fils de pute !

La belle affaire.

Conclusion.

Dîtes les gens. Les normaux. Les pas nazis quoi. Enfin les moins nazis. Enfin ceux qui vont pas me buter parce que je les traite de fils de pute par exemple. Faut arrêter les gens ! Faut arrêter de réagir aux naziseries des bolloré hein ! Ils font de la merde, ils cherchent le buzz, eh bien soit. Pas obligé d'entrer dans leur jeu.

C'est comme le zapping à la cinq. Dès que le gros ou le rot ou chais pas quoi son nom de c news europe 1 chie de la merde pif paf ! le zapping met des extraits. Pareil avec le nouna hanou ni nère chais pas quoi. Arrêtez de propager la merde ! Ils se débrouillent tous seuls, il y a pas besoin de répéter leur merde hein.

Parlez du monde, tel qu'il est. Pas des interprétations nazis de la réalité. On s'en fout de ça. La télé la radio c'est pour s'éduquer, pour connaître le réel, le monde. Parlez de ce que font les gens ici et là dans le monde, les sociétés, les individus, les structures, les vies.

Pas la merde chiée par les bolloré et les radio courtoisie. On s'en fout.

On s'en fout de ces cons.

Tiens, une dernière. La vuelta.

C'était rigolo la vuelta.

Pour je ne sais pas pourquoi la chaîne eurosport 1 est visible en ce moment sans s'abonner. Et on a pu voir la vuelta, le truc de vélo en espagne.

C'est tellement chiant de regarder des blaireaux pédaler à toute vitesse.

Petit incise : les gens du 06, arrêtez de faire l'ironman de nice, rouler sur les mêmes routes que ces machines humaines c'est un peu pénible pour l'ego voyez-vous. Ils roulent trop vite, c'est pas humainement possible. L'autre jour y en a un qui m'a doublé dans l'êcre je croyais c'était une voiture qui se ramenait et j'ai vu cet extraterrestre avec son casque aérodynamique et sa roue arrière lenticulaire sa mère et son vélo qui fait bipbip quand il te double. Je crois il faisait du fractionné fragmenté chais pas quoi. Un moment, on aurait dit qu'il a ralenti, je me dis ha ! je vais t'avoir extraterrestre, attends que je pousse un peu sur mes pédales !

Pis rien, jamais de la vie. J'étais fracasse trois mètres plus loin.

Quelques jours après, un autre, bord de mer. J'étais au feu rouge, il passe, ha ! Attends que ça passe au vert je vais te fumer ironman.

Fumer mon cul. J'étais à quarante, j'en pouvais plus. J'ai jamais rattrapé le gars.

Loser ?

Non non.

Il faut interdire ce ironman. Point. Final.

Fin de l'incise.

Et donc la vuelta.

C'était bizarre, le réalisateurtrice il montrait les messages sur la route filmés depuis un hélicoptère (sérieux les gens ? un hélicoptère ? pour filmer des blaireaux qui font du vélo ? on en est là ?). Et on voyait "free palestine", "israel guilty", des trucs comme ça.

D'habitude on voit pas ces trucs. C'est du sport, comprends-tu, c'est pas de la politique.

Y a une équipe de vélo financée par israel.

Mais c'est pas politique.

Une autre par les bougnoules des émirats. Qui, bien évidemment, ne font pas de politique.

Lol ? Lol.

Donc des gens protestent, des étapes ont été écourtées, la dernière étape n'est pas arrivée à la fin ! Et c'était beau de voir ça.

Un beau pti bordel sympatique.

Ça serait bien que ce soit la même en france l'été prochain. Pis toutes les autres courses de vélo derrière.

Le sport c'est de la merde.

Et donc, tu te dis, bon, les bolloré ils vont en parler t'as vu.

Et ils vont dire quoi ? Ben le truc habituel. Des gens protestent le nazisme juif en court likoud netanyaou qui joue son cul donc faire la guerre c'est cool jusqu'à la mort, le mossad ou chais pas qui a pas vu venir le hamas (qui ont défoncé des gens qui faisaient un genre de free party, comme y a eu dans l'aude récemment avec tous les cons télévisés qui s'indignent oh mon dieu ! des gens font des fêtes libres ! mais ça a crâmé ici ! scandale ! infâmie !) (et des gens des kiboutz, un truc plutôt de gauche, à la base, j'ai pas suivi ce que c'est devenu, sûrement de la merde, tout ce qu'on fait de bien ça finit mal, faudrait buter tous les nazis à un moment) (oh mon dieu ! un appel au meurtre !) (oh ta gueule).

Donc des gens protestent les nazis juifs. Qui sont, donc, juifs (et des putains de juifs, avec les papillotes et tout le bordel, surtout pas toucher à un interrupteur électrique le week-end parce que le livre dit que c'est interdit ! un livre écrit des SIÈCLES avant la maîtrise de l'électricité mais peu importe faut pas chercher à comprendre les croyants ils sont finis).

Et donc, que vont dire les bolloré ? Ben que c'est des antisémites tiens pardi.

Alors c news un connard quelconque s'y est collé et a sorti sa petite rhétorique sur l'antisémitisme. Et là c'était drôle. Parce que son petit discours caca c'était de dire que l'espagne c'est l'inquisition et l'inquisition c'est l'antisémitisme.

J'ai bien ri.

Mais attends un peu mec. Le bolloré il est chrétien, t'es au courant ? Tu ramènes l'antisémitisme chrétien historique comme ça ? T'as pas peur de te faire virer ?

La bonne petite poilade, c'était cool, merci. Fallait y aller, t'y es allé, tout mon respect pti nazi. J'espère que ta prime va pas trop baisser, je veux dire évoquer l'antisémitisme chrétien chez bolloré chais pas trop. Pis pas sûr que ceux celles qui ont protesté ET PUTAINEMENT ANNULÉ LA FIN DE L'ÉTAPE ! MERVEILLE ! (promis je me calme avec les majuscules après, c'est un pti trip aujourd'hui, car je suis EN VACANCES !) soient chrétiens, mais passons. Je salue ta ptite rhétorique.

Bon bref. Faut arrêter avec les bolloré et les radio courtoisie. C'est de la merde. On écoute ça vite fait pour se poiler deux secondes et on retourne à la vie, au réel.


2025-09-07: l'autre soir, ou jour, ou je ne sais plus, je glandouillais gentiment ma vie devant un vieux tube cathodique et la 952, cette chaîne qui s'appelle natv qui diffuse en continu des clips de musique au lieu de ce qui s'écrit en bas de l'écran va comprendre peu importe, passait un clip de noir désir qui a perdu sa majuscule depuis lurette.

Tu peux pas prétendre à la révolte et tuer des gens, ça n'existe pas, désolé le groupe. (À part poutine et les gens comme ça hein, ne nous y trompons pas).

Que faire ? Je n'ai pas peur de la route lalala. Zapper ou pas ?

Pas zapper, juste une fois, comme un flashback d'une autre époque, comme voir si la nostalgie pointe le bout de son nez. Eh, 2001 c'était. Comment tu voulais savoir quoi que ce soit à la vie des membres hein ? Tu crois tous les trucs culturels qui te plaisent c'est fait par des gens bien ? Comment tu peux te dire que attention ce groupe a des thèmes un peu rebelle (il signait chez barclay, ça peut mettre la puce à l'oreille) (eh j'étais pas le fan de base hein, va pas m'accuser de chais pas quoi) mais il se peut que les gens du groupe soit pas clean ?

Et ouais, elle est venue. Le tournant du siècle, repenser vaguement au passé, à ce qui reste dans le crâne (pas grand chose à la vérité), à la futilité de tout. Faire quelque chose ? Ne rien faire ?

Ne rien faire.

Le clip finit. Un vague dégoût dans la bouche. La monstruosité est partout.

Mec, barclay. Y a rien à ajouter.

Parlons de lofofora maintenant ? Ou bérurier noir ?

Ou des groupes que tu connais pas parce que t'es pas dans le truc.

Ou rien à foutre ?

Tiens, l'autre lundi matin j'étais tout en joie parce que la connasse de droite qui était de gauche avant enfin je croyais sophia aram gicle pas de caca de sa bouche à la radio. Le mardi lendemain matin pif paf pouf désillusion, elle avait seulement changé de jour. Et blablabla les gens de gauche c'est des cons chais pas quoi de la merde. Qu'est-ce qui a bien pu lui arriver ? Bah, qu'importe. Elle est finie. Pour le moment.

Meuf, arrête tes conneries, il est encore temps.

Enfin c'est toi qui vois. À la fin on crève tous alors peu importe au fond.

Rien n'est important. Laissons le monde pisser. Il ne sert à rien de se poser tout nu devant un torrent en furie. Il ne va pas s'arrêter pour ton bon plaisir ou quelque idéologie dans ton crâne.

Quoi d'autre à faire sortir ? petit furoncle malvenu ? vulgaire kyste sans ambition ?

Ah, en parlant de kyste, ça me fait penser à retaillot, ou peu importe l'écriture de ton nom petit nazi moisi. On va dire retailleau je crois, c'est important pour ton ego search. Quelqu'un chouinait de la merde l'autre jour, en mode il faut travailler, ceux qui veulent travailler moins pour quoi ? profiter de la vie ? mais lol. Quel tas de cons.

C'est toi à toi tout seul le tas de cons. Tu veux travailler toute ta vie ? Détruis tous les outils, les vêtements, vis nu dans chais pas quoi la savane ou le bois de boulogne on verra combien de temps tu survis.

Oublie tous ces gens qui ont regardé le monde et bouser des théories, tous ceux qui se sont mis à filer de la bouffe à des bestioles pour tirer leur lait et leur viande, la même pour toutes ces plantes qui n'ont rien demandé, et touti quanti. Oublie l'humanité, le mouvement de l'humanité dans le monde, toute cette énergie dépensée pour moins se faire chier, dégager du temps, et... glander. Glander de toutes les manières possibles et imaginables. Glander en tapant sur des trucs pour faire des sons et bien se marrer, glander pour remuer son corps en suivant différentes règles qu'on crée comme ça, pour s'amuser.

T'entends ça retailleau ? S'amuser ? Ça te parle ? Sors la bible de ton cul et viens te marrer avec les autres. Oublie ta connerie et... Bah laisse tomber. T'es trop enfoncé dans ton délire moisi. Peut-être que tu pourrais faire un truc bien dans ta vie, genre buter poutine et ensuite tu te fais buter. C'est une jolie mort non ? Cadeau.

Qu'est-ce qu'y a d'autre à dumper de mon crâne ?

Les gens dans leurs voitures. Que souhaiter d'autre que leur mort lente et douloureuse ? Je roule où je veux. Y a pas de panneau anti-vélo sur TA putain de route de merde asphaltée de merde qui coupe le monde comme des coups de scalpel, tu le vois ça ? tu le sens ? tu le sais ? tu t'en fous ? Tu veux ta route, tu veux que je dégage, tous ces connards sur leurs vélos de merde qui gâchent TA vie, inutile masse flasque de cellules collées sur des morceaux d'os tous plus inutiles les uns que les autres, enculé.

Klaxonne, enculé, klaxonne. Gueule-moi "piste cyclable" quand tu me doubles sale pute, tu passes, c'est quoi tu problème ? passe, vis ta vie, qu'est-ce tu viens m'énerver ? C'est quoi ton projet ? T'as vu l'épaisseur de mes bras et tu te dis y a zéro risque qu'il me tape ce gringalet de merde je vais lui cracher un peu dessus histoire de bien finir ma journée de pute j'ai encore du sperme de robert qui me coule des narines qu'est-ce qu'il faut pas faire pour ramener de la thune ?

Bon ça me saoûle toute cette merde. Allons manger du chocolat aromatisé au cadmium. C'est niquel.


2025-08-14: Jésus Marie Joseph ! Mais ouais, des majuscules. Ça s'impose, pour respecter correctement ces bêtises que des tonnes de chair humaine idiote maintient en état d'existence, pour ce que ça peut bien vouloir dire pour une idée.

Faut-il s'attarder plus sur ces fous attardés ?

Bah, laisse courir. Quand ils foutront leur œil dans un microscope et qu'ils y verront toutes ces cellules qui se ressemblent toutes tellement, ils seront bien obligés d'abandonner leur chimère.

N'est-ce pas ?

Pourquoi cet espoir vain ?

Oublions tout ça.

Un jour on se rendra compte que les plantes ont une personnalité.

Qu'en conclura-t-on ? Qu'est-ce que ça changera à ton rapport aux autres individus ? Est-ce que toi aussi tu rejeteras cette notion d'espèce qui ne veut rien dire ?

Quelle importance...

Demain pourrait être un bon jour pour mourir pour deux fous dont les agitations occupent trop de cerveaux.

Une petite bombe. Un peu d'énergie qui se libère de ses chaînes. Un peu de stupeur alentours. Pour quelques temps. Puis le calme qui revient. Une humanité qui baille un bon coup et se remet à vivre ce qu'elle a décidé de ne plus faire parce que quelques obsédés crient tout le temps, trop fort.

On fera de la science et la fête.

Ce sera bien.

Il faut écrire ! Il faut écrire !

Bof, t'as vu.

Pour quoi ? Pour qui ?

Pour rien.

Il fait pas beau à Gaza. Le temps est mossad.

Ris.

Ne ris plus, ça suffit.

Bien mal à qui ne profite jamais. C'est ce que j'entendais. C'est pas la vérité. Où est la vérité ? Tu crois ta langue articulée vaut quelque chose ?

Viens on oublie le soleil il va crever. Viens on croit nos gesticulations ont un sens.

J'ai trouvé le sens de la vie.

Tu veux savoir ?

Ça existe pas.

C'est ça le truc.

Ça existe pas.

Pourquoi vivre alors ? Je sens que la question brûle quelques-uns de tes neurones.

Pourquoi pas ?

Te voilà libre.

Ne rien attendre, ne rien espérer. Quoi que tu fasses, tout passe.

Te voilà libre.

Libre de rigoler, d'en avoir plus rien à foutre. Et de rigoler.

C'est rigolo de rigoler ! Essaye, tu verras.

L'angoisse de la mort ? L'angoisse de l'après ? Il n'y a pas d'après. Après tu disparaîs. T'y crois pas hein ? C'est un bug dans ton crâne.

Faut vivre avec.

Des fois c'est moins fort, t'es plus lucide.

Ou alors c'est les hormones ?

Tu sais comme les parents qui disent que leur seule raison de vivre c'est leurs petits.

Connerie finie. Cerveau piraté, rien d'autre.

Assis-toi les pieds dans le vide. Agite tes pieds d'avant en arrière. Replonge dans l'enfance.

Avance en sautillant. Comme quand t'étais petit.

Comment décrire ce mouvement... Ton pied gauche est devant, tu pousses dessus, tu te soulèves complètement du sol, plus de contact, et tu reposes ton pied gauche. Ensuite, pied gauche au sol, tu soulèves ton pied droit et tu le reposes devant. Et tu fais ensuite la même chose, mais en partant du pied droit.

Tu te rapelles ? Tu le faisais quand t'étais petit. Obligé.

Pourquoi t'as arrêté ?

Refais-le, tu retrouveras ton enfance. Tu riras et tu sauras.

Que rien n'a d'importance, hein, va pas te croire dans la bible.

Fais-le, c'est tout. Tu sentiras dedans toi, les trucs. Tu sentiras.

Tire la langue, sauve-toi en courant et gloussant.

Redeviens souple et enfantin.

Les guêpes aussi ont des personnalités, c'est obligé.

Tout comme les frelons.

Avant j'avais peur des guêpes.

Maintenant quand je vois tous ces frelons avec leur nid sur la baraque, mon ami, une guêpe c'est tout petit et inoffensif.

Folie ? Sûrement. Peu importe. C'est la magie de l'époque.

Non, c'est la vie des humains. On parle tous dans le vide. Tout le monde se fout de tout le monde.

C'est de conneries ? Oui.

L'autre jour je me demandais si y avait une culture écrite. Est-ce que toute connaissance n'est pas transmise d'humain à humain, directement ?

Est-ce qu'on peut apprendre quelque chose sans jamais avoir de contact humain, seulement par des livres, des mots sur des feuilles ?

Je me disais que non. Pas de culture écrite. Je pensais à la chirurgie, à la mécanique automobile, à la production de circuits électroniques tout piti piti.

Et puis cette gamine qui trouve un contre-exemple à une conjecture, qui l'invalide, de fait. Qui dit qu'elle a lu lu lu des trucs de maths.

Mais elle a un prof, des gens autour.

Alors ?

Alors je ne sais pas.

J'ai fait un récepteur dab+ en lisant des textes, pas en parlant avec des gens.

Mais j'ai fait un récepteur dab+ parce que je connais lte et nr et que ça se ressemble et que lte et nr je l'ai appris au contact d'autres humains, par la parole, le langage articulé.

Alors je ne sais pas.

Si des gens du futur, après toutes les catastrophes à venir, trouvent des livres, est-ce que la connaissance écrite dedans servira à quelque chose ?

Qu'importe...

Après les catastrophes...

Plus d'humanité peut-être.

Peu importe, n'est-ce pas ?

Peu importe.


2025-07-15: pour être libre il faut être craint.

Faut-il perdre son temps à commenter cette petite phrase moisie qui n'a aucun sens ou faut-il s'en foutre ?

Être libre c'est faire ce que tu veux sans que qui que ce soit te casse les couilles ou broute tes ovaires.

Ou bien faut-il s'en foutre ?

Être craint, c'est instiller la peur dans la tête de ceux et celles qui sont censés te craindre.

Quel rapport avec la liberté ? Avec ta liberté ?

Si tu crées la crainte dans la tête des autres, que fais-tu ? Ils et elles te craignent, ils passent du temps à penser à cette peur. Tu leur prends du temps, tu réduis leur liberté.

Ou faut-il s'en foutre ?

Et quand tu crains quelque chose, la tentation se fait jour de vouloir détruire cette chose que tu crains. Pour détruire la crainte. Pour être libre.

Créer la crainte, c'est augmenter le gradient.

C'est pas clair n'est-ce pas ? Le gradient quoi. Le potentiel. Le truc là, biologique, la barrière entre le dedans et le dehors. La concentration des ions. L'énergie. La différence de potentiel. Qui permet, schtonk ! de... faire des trucs biologiques. Transmettre des signaux. Dans les capteurs sensoriels périphériques. Dans ton système nerveux central.

Si t'en as un.

Les carottes n'en ont pas.

Mais on s'en fout des carottes, n'est-ce pas ?

N'existe que la puissance. Et le vote. De quelques millions de débiles qui t'ont élu pour quelques années, flattant ton ego de manière un peu trop exhubérante (ouais j'aime les h, je t'encule l'académie) et prévisible.

Et te voilà avec tes petites phrases et ta grosse connerie, pour quelques années à gérer un budget.

Enfin.

Faut-il s'en foutre ?

Il faut s'en foutre.

Créer le gradient.

C'est pas le gradient. Je trouve pas le mot. C'est séparer des trucs et dépenser de l'énergie pour maintenir la séparation.

Ce que fait toute cellule biolgique (vivante, sous-entendu implicite évident).

Mais quand tu fais ça à l'échelle de groupes humains, que fais-tu ? Que crées-tu ?

La crainte crée le ressentiment. Le ressentiment crée le désir de... liberté.

Petit micron ridicule, te rends-tu compte de l'absolue connerie de ta connerie ?

Être craint c'est s'exposer aux quatre vents du ressentiment de toutes celles et ceux qui te craignent.

La crainte de l'impôt fut à l'origine de moments historiques qui ont vu des têtes se détacher misérablement des corps qui portaient les idées moisies qui poussaient à l'intérieur.

Peut-être faut-il te questionner ?

Ou faut-il s'en foutre ?

La putain de sa mère la pute, j'ai oublié le mot.

Gradient, gradient, quel mot caches-tu gradient ? Pourquoi es-tu si violemment aveuglant dans l'espace potentiellement putride des tréfonds de mon cerveau malade ?

Polarisation.

C'est le mot profane que je cherche.

Je crois.

Sachant qu'il s'agit d'une propriété d'un signal électromagnétique, tout ceci est quelque peu frustrant.

Enfin tu comprends l'idée, n'est-ce pas ?

Créer des inégalités, des différences, des eux et nous, des intérieurs extérieurs, des différences, des frontières, des murs pour séparer, des croyances.

Créer, favoriser, encourager, promouvoir ce genre de saloperies.

Être libre c'est exister sans que quiconque te fasse chier.

Un bon moyen que personne ne te fasse chier, c'est de vivre caché.

Caché, invisible, inaccessible, insaisissable.

Rien à vendre. Rien à foutre. Vivre parce que c'est comme ça.

Ne pas créer de vagues visibles. Ne pas créer le ressentiment, la haine, le désir de vengeance, l'envie. Ne rien créer.

S'en foutre quoi.

S'en foutre.

Ne pas chercher à convaincre. Commencer par là peut-être.

Les laisser croire à ce qu'ils font, à ce qu'ils sont.

Laisser leurs cerveaux s'imprégner de cette folle idée que leurs idées sont le reflet d'une réalité objective, qu'elles sont plus que des fragments d'images collées au hasard de quelques neurones connectés dans une contingence absurde et relativement aléatoire.

Ah, tout ceci va trop loin.

Je te perds, lecteur. Je me perds avec toi. Nous voilà accrochés l'un à l'autre sur un tronc d'arbre à la dérive d'un océan hostile d'absence de sens et on s'agite et on cherche à faire quelque chose dans ce bordel, et on essaye d'arracher un peu de vérité, un peu de compréhension.

Et on échoue.

Et on rit.

Et plus rien n'a d'importance alors.

Et un micron peut laisser ton cerveau croire que ce qui le traverse a plus d'importance que le vent qui agite ce brin d'herbe au bord de la nationale dix-huit, au kilomètre cinquante deux.

Il doit bien y avoir un kilomètre cinquante deux d'une route qui doit bien s'appeler la nationalte dix-huit.

Bref.

Vouloir susciter la crainte c'est créer la haine, ou à tout le moins le désir de questionner la réalité de cette crainte. Ne serait-ce que pour le goût du défi. Ah ouais, je dois te craindre ?

Avec un petit sourire, un petit rire en coin. Et mettre un caillou dans la machine. Et tout bloquer.

Alors ? Te craindre ? Sérieusement ? T'as pas les moyens de tes ambitions.

Mais dans le contexte il s'agissait de justifier balancer plus de ressources dans l'industrie de la destruction.

Je crois pas que le gars comprenne la portée tordue de ses petites phrases moisies.

Ceux qui ne sont rien t'enculent. Ceux qui traversent des rues pour aller sur l'autre trottoir t'enculent. Ceux qui ne participeront jamais à ton petit délire de puissance et de crainte t'enculent.

Le monde t'encule. Il attend la putréfaction de ton corps avec une jubilation jubilatoire.

Putain pourquoi je perds mon temps avec toutes ces conneries...


2025-06-30: ta mère est une pute. Mois de juin, va niquer tes slips.

Un connard à la radio, je ne sais plus laquelle, sûrement un truc de fachos.

Comme si y avait le choix frérot. Les fachos ont pris la parole et chient de la bouche leur merde moisie idéologique sans s'en rendre compte. Ou en prétendant n'y pas toucher, évidemment. L'idéologie c'est toujours la maladie des autres.

Nique ta mère.

Et donc ? Donc il nous dit que les retraites par capitalisation c'est risqué sur le court terme, ouais, mais à long terme c'est cool.

Mange ta mère.

Frérot : retraite. Frérot : long terme. Tout va bien dans ta tête de nazi ou comment ça se passe ?

Mais tout ceci est d'une telle absurdité, ça m'en troue un milliardième d'anus, tellement y a de merdes dans ce monde, ça m'en a troué plus d'un trou de balle à force.

Frérot, on est des primates.

Des primates tout mous et tout fragiles.

Vingt pourcent (certainement moins pour toi, certainement plus pour moi) de toute l'énergie que tu fourres dans ta bouche d'enculé sert à faire marcher ton cerveau.

T'es plus faible que le premier marcassin venu qu'a survécu plus que quelques semaines à la folie de ce monde barbare.

Tu peux passer toutes les heures que tu veux en salle de sport, tu peux faire cinquante pourcent de ta masse corporelle de muscles, tu peux pousser toute la fonte que tu veux, essayer de déglinguer la force de gravité qui te colle à cette planète banale, tu seras toujours qu'un primate chétif qui crèvera dans trois jours sans boire ni manger.

C'est ce que t'es, c'est ce qu'on est tous.

On se parle pour échanger des informations précises sur l'environnement et s'en rappeler un peu, de cerveau en cerveau, histoire de pas crever tout de suite.

Et ça marche, la putain de sa mère la pute, ça marche. On va taper les dix milliards d'individus à ramper sur cette planète moisie, à tout bouffer, gueules ouvertes se foutant de tout, inventant toutes les absurdités du monde pour justifier chais pas quoi, ton existence, ton comportement, croire que c'est important les synapses de ton cerveau.

Mais là n'est pas le propos aujourd'hui. Crois en ton importance si ça permet de ne pas te buter. On s'en fout. L'univers s'en fout, t'as pas idée.

Alors avec tous tes muscles de salle de sport oui t'es plus fort que moi (sauf mes jambes enculé, mes jambes te baisent à grands coups de pédale, fils de pute). Et puis quoi ? Et puis rien. Tu seras plus visible, plus respecté par certains de tes contemporains.

Et c'est tout.

L'univers t'oubliera. Tout t'oubliera. Le petit marcassin mille fois plus fort que toi sans rien faire, juste survivre, s'en fout t'as pas idée.

Ta tentative est vaine.

Mais socialement, dans le contexte de la folie des sociétés humaines agricoles, oui, tu te poses.

Mais là n'est pas le problème, fils de pute.

On s'en fout des retraites.

Les êtres humains sont des primates. Ils vivent en groupes. Ils survivent parce que chaque individu du groupe fait ce qu'il peut pour le groupe.

On appelle ça la coopération, l'entraide, des conneries comme ça.

C'est ce qui nous tient debouts.

C'est pas tes lois, tes règles, tes idéologies de merde moisies de retraite travail école capitalisation répartition chais pas quoi tout ça n'a aucun sens, ça sert à rien de vouloir débattre de détails inutiles à la con que des enculés passent leur temps à baragouiner jour après jour sur toutes les antennes du monde, tu me saoûles enculé.

Où j'en suis dans ce grand j'en-ai-rien-à-foutre moi ?

Chacun fait de son mieux dans le groupe pour que tout le monde vive, rien de plus que vivre.

Les échanges d'informations médiatisés par le langage articulé font que le bazar marche, plus ou moins. Suffisamment, couplé à l'agriculture, pour assister à une explosion monstrueuse de la quantité d'individus humains vivants en même temps.

Et alors ?

Alors ta retraite d'enculé, on s'en bat les couilles.

Détruire le "débat", détruire la "démocratie", détruire les abstractions qui sont là pour les puissants, qu'ils assoient leur pouvoir sur ta gueule, tu te la fermes, tu étudies, tu bosses, tu produis, plus pour le groupe mais pour quelques connards du groupe qui ont tout pris, pervertissant le langage (c'est tellement facile de mentir) pour tout ramasser et que tu trouves ça normal et que tu débattes de savoir s'il faut la retraite à point répartie capitalisée chais pas quoi, des conneries qui ne veulent rien dire.

D'un groupe de primates qui blablatent sur le monde pour rester en vie face à la puissance des marcassins, on en arrive à des individues isolés qui capitalisent de l'argent (abstraction ultime) sur des marchés pour finir leur vie seuls et malades mais avec suffisamment de thunes qui tombent tous les mois pour payer un connard qui a appris trois noms de maladie et cinq noms de médicaments pour te maintenir en vie un peu plus longtemps que ce que ta solitude devrait te faire crever, isolé, silencieux, pas parler, rien savoir, rien apprendre aux plus petits, tout ce que t'as vécu ne sert à rien, tu ne sais rien des serpents, ni des marcassins, tu n'as rien à dire à personne, tu n'es plus un humain, plus un primate, tu es une abstraction qui capitalise pour payer ta retraite, tu sers à faire croire à des cons que leurs abstractions débiles ont un sens, leur faire croire que les idées qui crâment leurs synapses sont importantes ou ont une quelconque utilité.

Qui es-tu ? Qui suis-je ? Qu'est en train de devenir l'humanité ?

Pourquoi tout oublier et laisser deux trois connards dicter leurs lois ?

Comment détruire le christianisme et instagram ? Et toutes les merdes équivalentes ?

Peut-on réparer dix milliards de cerveaux perdus dans la folie de l'abstrait de leur quotidien ?

On ne pense plus à rien. On avance parce que des coups de fouet invisibles abstraits nous sont balancés sur la gueule.

Et on est contents. Des fois. On sourit. On rie. On croit que tout est normal, on se satisfait de bouffer des mcdonald et boire du coca.

Certains arrivent à jouer sur nos sens.

Du coca, du macdo, du porno, de l'entertainement.

Y a quelques années, des gens ont fait des gros tuyaux internet énormes et se posait alors la question de quoi y balancer.

Aujourd'hui, le problème est résolu. On a les "créateurs de contenu".

Internet est mort.

Comment détruire instagram ? Brûler tous ces pauvres ordis condamnés à exécuter des requêtes sql toutes moisies pour que des milliards de pouces s'agitent sur des écrans tactiles et des cerveaux se shootent à chais pas quelle hormones à la con ? Tuer les gens qui font instagram ? Tuer les gens qui utilisent instagram ?

Arrêter de tout le temps parler de casser et tuer tout le monde ?

J'ai pas envie de devenir un nazi. Ces derniers temps je suis trop obsédé par la mort. La mort des cons. Les cons étant ceux que... je désigne comme con.

C'est une pente savonneuse.

Fort heureusement tout n'est qu'abstrait dans ma tête de con.

Mais c'est triste. Je deviens triste. Je suis triste.

Que créer pour libérer les gens ? Que dire ? Où ? Que faire ?

Aucune idée.


2025-05-30: faut écrire un peu des fois quand même. Même si j'ai plutôt envie de massacrer des pièces classiques sur ma guitare qu'autre chose.

Alors allons-y.

Qui a coupé le courant la semaine dernière dans ma zone ?

Hum ?

La machine à laver marchait plus. Alors je me suis dit ah tiens, une coupure. Bon, attendons un peu, ça va passer, ça arrive des fois.

Pis au bout d'une heure, rien.

Alors je me suis dit ah tiens, allons voir le truc linky bidule, peut-être il a sauté. Pis non.

Au bout de deux heures je me suis dit ah tiens, c'est la même qu'en espagne/portugal.

Alors qui a fait ça ? Je me suis dit les russes. Ils font leur guerre de merde qui n'en est pas une ou chais pas quoi des gens meurent pour rien c'est triste.

Pis après, après la palme de cannes, je me suis dit c'est les iraniens. Ils voulaient pas que la palme soit donnée à l'autre iranien prisonnier rebelle chais pas quoi. En iran c'est facile d'être opposant. Pas que ce soit agréable à vivre j'imagine mais bon, hein, tu fais le con tu payes.

Pis ça.

Et là le doute.

Des anarchistes ? Sérieux ? Niquer des lignes électriques "à l'aveugle", pour faire chier thalès et le festival de cannes ? Sérieux ? Tout un bassin de population pour au final aucun impact sur les cibles revendiquées.

Ça pue un peu.

Qui emploie l'expression "bande d'anarchistes" ? Qui écrit "le figaro" "le Phigareau" ? Ça n'a aucun sens.

Le style du texte ressemble à rien. Pas un truc d'anars organisés. Pas un truc de totos rebelles revêches, rien d'habituel.

On dirait une bouse sortie du cul de chatgpt.

Qui aurait bien l'idée de faire ça ?

Bon ben ni une ni deux les russes. Encore et toujours. Faire une merde et faire porter le chapeau à d'autres. Ils aiment bien faire ça.

Qui d'autre ? Les juifs. La france se met à leur cracher dessus, le netanyaou ça l'énerve, il sort les muscles "eh les cons, je pète ton pays quand je veux, tu te calmes maintenant". Ils ont les moyens les juifs, depuis le temps qu'ils doivent se défendre de toute la merde autour d'eux.

Sinon quoi ?

Les anarchistes. Des anarchistes.

Pourquoi pas après tout ?

Ça fait mille ans que je suis plus trop dans le truc. Des actes de destruction de ceci cela c'est somme toute assez courant dans le milieu anar/rebelle/toto.

Je vais me permettre de distinguer trois grandes "versions" d'anarchistes.

Les premiers des trucs genre anarcho-syndicalisme, la lutte des classes, organiser les travailleurs qui feront la révolution parce qu'ils en ont besoin pour améliorer leur vie, alors on leur explique les problèmes de hiérarchie, et on s'organise pour se battre contre le capitalisme, les patrons et toutes ces merdes et on arrive à force à l'autogestion.

Ensuite les deuxièmes, genre chais pas, communisme libertaire ? fédéralisme anarchiste ? Faire des groupes autonomes, qui peuvent se regrouper dans des structures un peu plus grosses, pour mettre en pratique des idées et des techniques d'organisation non hiérarchiques. Pour faire quoi ? De la propagande, pis des tas de trucs, éducation, bibliothèques, débats, concerts, rencontres, luttes ici et là, écologie, féminisme, un peu tout partout. Faire des trucs, sur un mode anarchiste. Montrer aux autres que c'est possible, que c'est mieux sans hiérarchie. Mais pas que dans le travail.

Tu me diras ça ressemble à l'anarcho-syndicalisme. Oui, certes. Mais moins lié au travail, plus dans l'idée de faire vivre l'anarchie, partout tout le temps, sans se fixer à un but précis. Y en a qui trouveront ça moins efficace.

Quelle efficacité sérieux ? Quelques milliers de personnes éparpillées sur la planète face à des gens qui peuvent tous nous buter si on gène trop, tu parles d'une efficacité...

Pis la troisième version. On pète ce qu'on peut. Dans la joie. Type black bloc, sabotage, brûler casser des trucs, prendre son pied à faire chier les autoritaires de tous poils, se battre parfois pourquoi pas. Utiliser la violence pour faire un peu de bruit, exister un peu dans la tête des gens. Un peu comme ce sabotage.

Mais même là y a un peu des règles quand même. On s'en prend pas à l'aveugle à tout le monde comme ça. C'est un peu exagéré. On cible, on va au plus fin. De toute façon le nombre qu'on est on peut pas faire grand chose de plus que péter des petits trucs.

Déglinguer l'électricité pour des dizaines de milliers de personnes ça peut faire une grosse action, on peut se dire que c'est un niveau au dessus. Peut-être ça peut motiver certains certaines.

Je sais pas.

On est loin d'une bienveillance, d'une critique, et oserais-je, d'un amour de l'humanité et d'un espoir de la libérer de cette idée moisie d'autorité.

Mais pourquoi pas.

Qu'est-ce que j'en sais au fond ?

Enfin c'est juste mon petit avis.

Ah, y a aussi la piste de l'état français. Pourquoi pas ? Comme un test grandeur nature. Comment réagiraient les gens en cas de grosse coupure ?

Un peu tordu, certes.

Bah, c'est sûrement ma parano qui parle.

Deux trois personnes se revendiquant de l'anarchie (qui va dire qui a le "droit" ou pas de faire un truc et de dire que ça a été fait au nom de l'anarchie ? Y a pas de leader, y a pas de diplôme, c'est openbar) font un truc qui leur faire plaisir, qui fait sens pour eux, qui, pensent-ils, fera avancer le truc dans le sens d'un accroissement de la révolte globale, d'une prise de conscience, ou chais pas quoi.

Ou peut-être simplement se faire plaisir, sans chercher plus. Péter des trucs et se marrer. Se faire du bien comme ça.

Pourquoi pas, après tout.

Ah tiens, y a ça aussi.

Je comprends pas trop ce truc de lundi matin. On comprend que dalle à ce qu'ils racontent, le style est nase, de la branlette. Mais pourquoi pas, hein, pourquoi pas.

Enfin.

C'est comme ça c'est la vie.

Je continuerai de penser que la probabilité d'une action d'anarchistes reste faible et que des forces étatiques se trouvent derrière, avec des motivations stratégiques, tactiques, politiques, militaires. Comme un test. Et une revendication tordue pour brouiller les pistes.

Accuser les anarchistes c'est facile. Y a pas d'anarchiste "officiel" qui dirait "euh les gars, non non c'est pas des anarchistes qui ont fait ça en fait hein".

Un peu comme les attaques contre les prisons qui furent attribuées à des groupes anarchistes ou ultra-gauche (qu'est-ce c'est que ce truc j'ai jamais trop compris, une espèce d'éponge globiboulga pour fourrer tout et n'importe quoi, une catégorie informe qui sert à mettre dedans tout ce que la droite aime pas) (enfin peu importe) (les catégories médiatiques on peut s'en branler joyeusement à coup de disqueuse).

Bon allez, quelle heure il est ? Putain tard. Débrouille-toi avec ça.

Et vive l'anarchie ! quand même hein. Faut pas déconner.


2025-05-22: ça canne, ça clamse, ça crève dans tous les sens ces derniers temps ! Comme d'habitude tu me diras. J'en connais quelques-uns quelques-unes, c'est la petite différence inutile.

Et je me permets de recopier ce texte de Henri Gougaud chiné sur le site https://florealanar.wordpress.com/ fait par un gars que je connais de loin, et qui me connaît sûrement pas des masses malgré quelques mots à une époque lointaine où... enfin bref.

Fais péter le texte frérot.

Voici.

« Il y avait autrefois un homme qui était occupé par une idée fixe. Cet homme aimait les gens, et il avait envie de les rendre heureux. Et longtemps il se posa la question de savoir comment. Comment il pourrait rendre les gens heureux. Et comme il se posait sans cesse cette question, un jour lui vint une histoire, une belle histoire, si belle que lui vint l’envie de la raconter. Il se dit : « Ah ! mais si j’avais d’autres histoires comme ça, je suis sûr qu’avec elles je rendrais les gens heureux. » Et les jours suivants lui vinrent d’autres histoires, aussi belles. Jusqu’au jour où il se dit : « Je vais me mettre sur la grand-place, là, et je vais raconter ces histoires aux gens, et je vais les rendre heureux. Elles si sont belles qu’ils seront heureux de les entendre. »

Et il fit ainsi. Il s’en fut sur la grand-place, il grimpa sur un banc et il se mit à raconter ses histoires. Et des gens s’assemblèrent autour de lui pour l’écouter. Des hommes, des femmes, des enfants, quelques chiens aussi. Ils l’écoutèrent, puis ils s’en retournèrent à leurs affaires. On ne peut pas dire que ce fut un succès. Non ! Mais cet homme se dit qu’il fallait insister. Et le lendemain il revint à nouveau sur la grand-place, et sur le même banc il grimpa, et il continua de raconter ses histoires, ses histoires pour rendre les gens heureux. Mais moins de gens que la veille s’arrêtèrent pour l’écouter. Quelques enfants, quelques chiens, qui s’en furent bientôt à leurs affaires.

Un troisième jour il revint. Et un quatrième, et un cinquième. Et le cinquième jour plus personne ne s’arrêta pour l’écouter. Les gens avaient pris l’habitude de le voir, là, ils disaient : « Bah… c’est l’homme qui parle tout seul… » Il continua pourtant de raconter. Non pas cinq jours, non pas dix jours, mais cinq ans, dix ans, tous les jours ! Il venait là sur la grand-place, et il racontait des histoires, pour les nuages, pour le vent, car plus personne ne s’arrêtait pour l’écouter.

Et il fit ainsi jusqu’au jour où un enfant vint à lui, le tira par la manche et lui dit : « Mais qu’est-ce que tu fais, là ? »

– Ben, tu vois, je raconte des histoires.

– Mais pourquoi tu racontes des histoires, tu vois bien que personne ne t’écoute.

– C’est vrai, personne ne m’écoute…

– Mais alors pourquoi tu…

– Ben, parce que j’avais l’ambition de rendre les gens heureux, je voulais changer le monde.

– Ben tu vois bien, dit l’enfant, tu vois bien que le monde n’a pas changé. Alors pourquoi tu continues ? »

Et l’homme lui dit : « C’est vrai, le monde n’a pas changé. Autrefois, oui, je racontais des histoires pour changer le monde. Mais aujourd’hui, si je continue, et si je continuerai jusqu’à ma mort, c’est pour que le monde, lui, ne me change pas. »


2025-05-07: le pape est mort ! Cte bonne blague. Des fois je parle à ma compagne et elle écoute à moitié les conneries que je lui raconte. Avant c'était je ne sais plus trop quoi, des conneries techniques essentiellement. Des trucs de programmation informatique. De l'inutile en boîte.

Je ne ferai jamais carrière, bien à l'aise (vraiment ?) dans les interstrices d'une réalité qui a oublié mon existence. Quel intérêt ? Le soleil a bientôt fini de cracher sa vie sur nos tronches inutiles.

Et un jour, blablabla, et patati et patata le pape est mort blabla patati patata blabla.

Et là "hein ?" et c'est la bonne blague. Depuis, de temps en temps, le pape est mort, ça sort quand on se dit que l'autre n'écoute qu'à moitié, pris dans le tourbillon de ses obsessions tumultueuses.

Le pape est mort.

Les chrétiens (tu veux une majuscule ? dans ton cul ou celui du gamin que tu tortures par tous les trous ?) version catholique ont l'humain au cœur de leurs préoccupations, n'est-ce pas ? Faire travailler des vieux au bord du bout du monde, urbite et orbite dans ton cul, c'est la quintessence d'une société humaine. Enculer des enfants est la deuxième face de cette joyeuse médaille idyllique. Continuer à croire à des fictions divines après toutes les expériences scientifiques qui ont cassé, une après l'autre, toutes les absurdités recopiées de livre en livre par des soutanes posées sur des bites au repos entre deux fellations mineures paroissiales sanctifiées en est la troisième et cette phrase est bien trop compliquée pour que j'ai envie de la conclure, sale pute, tu crâmes mon âme évanescente, pour dire le moins.

Je ne sais déjà plus où j'en suis.

Le pape est mort, qu'il crève. Qu'ils crèvent tous, lui et ceux d'avant et ceux d'après. Je crois bien que je crèverai avant que l'humanité se libère de ces croyances moisies.

Mais t'y crois toi à ce bordel ? Comment on peut croire en dieu alors que toutes les prétendues spécificités de la doxa fièvreuse du dogme des dogmes des tomes de gnomes agnosiques se font démonter le cul l'une derrière l'autre en mode human centipède ?

Des gens sont morts pour avoir constaté que la planète sur laquelle repose ton boule est vaguement ronde, qu'elle tourne autour d'un petit soleil ridicule d'une galaxie quelconque, que les humains ont de l'adn comme tout le monde, rien de spécial, rien d'extraordinaire, on en parle de l'atp ? Non c'est inutile.

Nan connard, t'es rien de spécial. Juste des réactions chimiques enchaînées dans un ordre vaguement cohérent. À la fin tu crèves. Comme tous les autres. Ou presque. Mais tu seras pas dans le presque, va pas mouiller ta culotte.

Mais quand même le langage !

Ouais ouais, le langage. Le truc que quelques octets mimiquent à la perfection.

Le truc bien des llm c'est ça. L'explosion du langage. T'as des tas de cons qui blablatent à la tété radio et tout le bazar qui vont se convaincre solipsistement que ça quand même c'est spécifiquement humain.

Assois-les devant un ordi, fais péter le llm, et prépare ton cerveau à subir les soubresauts de contractions musculaires provoquées par la vision d'une exubérante incrédulité d'êtres au bord de la maladie mentale.

À cela rien de surprenant. Le croyant croit. C'est son destin.

Prends toi en main, c'est ton destin frérot.

Et ensuite ils oublieront tout ça et continueront de regarder le monde les yeux aveuglés par leurs lampes de poche braquées sur leurs gueules putrides.

Mais quand même. C'est mignon les llm. J'ai bien aimé. Le langage est mort. C'est un joli moment que nous vivons là.

Il reste à détruire les religions, les nations, l'économie, l'école, l'art professionnel, les piscines.

Et laisser les lucioles effeuiller la nuit, blip après blip.

Il faudrait copier le monde pour se noyer dans la beauté de la réalité ?

Subir la pesanteur jusqu'à l'acouphène, paroxystique bénin disent-ils.

Je vais défoncer tes cristaux bénins fils de pute.

J'ai résolu le mystère de l'oreille absolue, suis-je contraint d'affirmer dans la parenthèse de ma folie.

Pour reconnaître toutes les notes de musique du premier coup d'œil, coup de foudre auditif percutant, il faut disposer en continu d'une référence.

Acouphénique.

C'est d'une évidence crystalline. Pourquoi mes neurones n'en furent-ils frappés que si récemment, voilà bien un mystère que la fumée blanche trouvera le temps d'étudier jusqu'à la dernière virgule, dans toutes les traductions de toutes les langues du monde, attitude schismatique à vocation génocidaire.

Telle sera ma contribution au bordel ambiant.

Je sais pas ce qui m'arrive aujourd'hui. Trop de mots qui giclent. Trop de mots trop compliqués pour un banlieusard. Ça va finir par se voir que je suis un fraudeur de classe.

Faire pipi dans des chiottes de luxe. Tout essuyer, lécher, astiquer, lubrifier, de peur que ma condition n'abîme l'endroit. Souvenir éternellement enfoui jusqu'à la mort de mon dernier neurone.

Ce qui ne saurait tarder ?

Un homme est mort sur mes routes d'entraînement.

Un jour ça pourrait être mon tour.

Je ferai deux lignes dans la rubique fais divers de nice matin ?

Que dieu m'en préserve, sa mère la pute.

Ça digresse de trop. Trop de mammouths. Des gens comprennent ?

Qu'importe.

Ne pas faire carrière, jamais. Ni dans le travail, ni dans la marge d'un fichier html posé au bord du néant.

Jamais.

Mes collègues indiens et pakis ne se foutent pas encore sur la gueule.

Combien de temps ça va durer ?

Ici ils sont moins cons qu'ailleurs, théoriquement. Ils sont bien élevés. Bien éduqués. Ils ont tout bien appris à l'école. Dans leur pays moisi. Et dans les autres pays moisis.

Quand ils prennent le bus personne ne fait la différence. Ils ont tous la même tronche hein.

La pute lepen aurait trop envie de jeter tout ça avec l'eau du bain.

Quand j'étais petit c'était avant la guerre de yougoslavie. Mon pote il était yougoslave. Mais après il est devenu serbe. Et il aimait plus les autres yougoslaves qui zétaient pas devenus serbes eux.

Un truc comme ça.

C'est compliqué ce bazar.

Mais j'étais petit. Mes potes de quand j'étais petit ils étaient peut-être plus cons que mes collègues indiens et pakis. Alors ils pouvaient se laisser happer par le nationalisme ontologiquement euh truc.

Maintenant y a eu des charettes. Ils sont tous tombés dedans. Ceux qui sont là ils sont pas tombés dedans. Pis ils viennent de coins chelous du monde.

Tu connais des pakis toi ? Tu connais des indiens ?

Tous les jours je joue au babyfoot avec un indien. Au début il était nul comme mes pieds. Mes pieds sont vraiment très nuls au baby.

Pis maintenant il joue presque comme un gentleman. Tu sais, les demis, la pissette, le rateau.

Presque hein.

Ça reste un indien. Faut pas déconner quand même.

Le baby c'est un art très français.

Et enfin bref. Ils sont pas tombés dans toutes les charettes. Alors ils doivent être moins cons. Moins influençables.

Peut-être.

On verra.

Le cynisme des puissants du monde, qu'en penser ? Lol. J'en pense que c'est cynique.

Des tas de gens se sont barrés de syrie quand l'autre nazi faisait le nazi.

Ils se sont retrouvés en turquie.

Le nazi turc erdoğan a joué un peu avec l'europe et ces gens.

Et qu'a fait l'europe ? Elle a accueilli tout le monde bien sûr. À bras ouverts. Parce que c'est l'europe, la puissance, la science, la liberté, blabla.

Évidemment non hein. Le musulman c'est un terroriste. Qu'il reste dans son trou de balle. Ici c'est chez nous. La france aux français. Produisons français. Avec des français.

Bon alors on se dit : pour l'américain c'est pareil. Il avait qu'à pas voter trump hein. Tant pis pour sa sale gueule.

Mais là non.

Welcome to europe.

Ramène ta gueule, viens faire de la science chez nous. T'es le bienvenu. Ici c'est la liberté.

Cynisme.

Cynisme c'est comme citron.

Citron.

Ça pue du cul gentiment tout ça, hein ?

Le scientifique américain il ira prendre en photo le syrien bloqué derrière le mur au bord de schengen tu crois pendant ses vacances dans l'europe libre ?

Combien de jours de rtt ils auront les scientifiques américains ?

Bah on s'en fout. Du moment qu'ils font des brevets européens tout va bien.

Il faudrait que le syrien sache faire des brevets.

Il est trop con le syrien en fait.

Les corps des syriens quand ça crâme ça fait une fumée noire je crois.

Et les corps des américains ça fait une fumée blanche.

Le pape a pris sa retraite.

Ce texte est trop long.

N'être personne. Comme tout le monde. Mais avec moins d'ambition, parce que quand même faut pas exagérer.


2025-03-29: le projet du roi d'amérique est limpide comme de l'eau contaminée au foutre de boulot.

Quand on est con, on est con. Et on vote. Pour des cons.

Alors soyez tous cons tas de cons ! Et votez pour moi. La réalité n'existé pas. La science doit mourir. Dieu doit renaître. Et allez voter pour un peu de distraction. J'en ai des foutres et des foutres. Vous n'allez pas vous ennuyer avec moi. Finies les intégrales et les microscopes ! De la distraction pas chère, de la télé réalité, vous êtes virés ! Des gens qui se tapent dessus et bois ton coca. Le monde c'est nous.

Limpide.

Détruire l'éducation. Les mômes à l'usine, sa version moderne, peu importe du moment que c'est loin de la connaissance.

Comment il disait l'autre ? L'intelligence de la main. Une connerie dans le genre. Pas un pour rattraper les autres.

Et finie l'aide au monde. Fini de payer pour les pauvres, qu'ils se démerdent les cons.

Mec, les cons osent tout, n'oublie pas. Tu vas t'en prendre une dans l'oreille, tu vas pas comprendre.

Et face à l'abandon de ces programmes d'aide, que font les autres "puissances" de ce monde ? (Attention, analyse géopolitique de haut vol à suivre.)

L'europe repnred le boulot (et tout son foutre éjaculé dans tes narines atchoumiques) et rétablit un peu l'équilibre du monde.

La polarisation c'est la porte ouverte à la guerre. Tout le monde sait ça. Alors il faut lisser le monde, filer du savoir, des savons, de la médicine, de la bouffe là où ça vient mal, pour toutes les raisons historiques, géographiques, politiques du monde.

Les européens (ceux qui gèrent les budgets, pas toi et moi ducon), ils ont bien tout compris tout ça. Alors vu que l'amérique ne le fait plus, ils décident de reprendre le truc.

N'est-ce pas ?

La chine fait la même.

L'arabie fait pareil.

L'inde s'y met.

Tout d'un coup, un grand vent d'humanité commune arrose la planète de sa semence fertile. La science progresse, enrichie de tous ces cerveaux nouvellement libérés de croyances absurdes, mûrs pour la réflexion rationnelle et la création de savoirs qui feront comme une boule de neige, dans un vaste mouvement exponentiel et l'américain s'en mord les doigts à la fin.

N'est-ce pas ?

Pas.

L'europe augmente ses budgets militaires.

Qui prépare la guerre fera la guerre. C'est un peu comme une évidence. Seuls les cons te diront si vis pacem para bellum ou chais pas comment on écrit ça, qui écrit encore en latin aujourd'hui sérieux, allez ronger les os de ces morts.

Qui veut la paix prépare la guerre...

Trouve-moi une connerie plus grosse que ça (et ma bite)...

Oublie dieu quand même. Celle-là elle est gratinée aussi cette idée de dieu.

Alors voilà.

Le monde se polarise. Des gradients de forces se créent.

C'est ce que font les cellules. En permanence créer un potentiel entre un dedans et un dehors. Pour ensuite le relâcher brutalement, comme dans une déhiscence poricide qui pourrait laisser croire que je connais du vocabulaire inapproprié.

Alors le potentiel se crée. Sous nos yeux.

Et après il se relâchera.

Dans un boum brutal où plus aucun slow ne se dansera.

Fin de la parenthèse géopolitique.

Le turc s'enfonce jour après jour dans sa folie. Son petit pouvoir qu'il sent lui échapper. Et ses petites magouilles enfantines pour le garder.

Butez-le, lütfen !

Vivement qu'il crève.

On dansera le jour de ta mort, tayyip. On dansera.

L'enfant ne bougeait pas. Il respirait lentement, les yeux fermés, le corps relâché, ou bien tendu ?

- Qu'est-ce qu'il fait là cet enfant, demande-t-il à son guide.

- Ce n'est pas un enfant. Cet être a plus de mille ans.

- Comment est-ce possible ? On dirait un enfant.

- C'est le plus vieux d'entre nous. Il contrôle son corps pour vieillir le moins possible. Son cerveau est tout entier concentré sur cette tâche. Il est à l'écoute totale de tous ses organes, de tout ce qui se passe à l'intérieur de son corps. Dès qu'un problème survient, il mobilise toute l'énergie nécessaire à la résolution du problème, on ne sait pas encore très bien comment. Lui-même, dans ses rares moments de relâchement, qui font qu'il ressemble maintenant à un enfant d'une dizaine d'années, et que dans quelques centaines d'années il finira par ressembler à un jeune homme, dans ces rares moments où il communique avec nous, il n'a pas de réponse.

- Mais que fait-il ? De quoi vit-il ?

- Il ne fait rien d'autre que se maintenir en vie. Il est impossible de faire quoi que ce soit d'autre, au risque de manquer un événement dangereux pour le corps, au risque de laisser les processus du vieillissement prendre le dessus.

- Mais qui voudrait vivre comme ça ?

Personne.

Personne, n'est-ce pas ?

Ce serait comme apprendre par cœur des livres remplis d'inepties. D'êtres imaginaires qui créent des mondes et des règles que l'on doit suivre aveuglément. Comme un bulletin glissé dans une urne.

Urne funéraire.

Les laisser brûler nos vies pour chauffer leurs âmes noires.

Nous ne sommes que viande. Viande qui bouge. Viande qui se baise. Viande qui crée des trucs pour qu'ils s'empiffrent en riant entre eux, croyant dominer, maîtriser quelque chose, être important.

Être.

Il est tard.

Faire de l'art. Dormir.


2025-03-18: elle avait fini par se rappeler le prénom de sa grand-mère.

Soulagée, elle se promène dans les allées moisies du MWC, les doigts encore endoloris de la session de guitare de la veille.

Il va falloir que je sois plus sérieuse avec cette saloperie de guitare.

Sa chatte était propre.

Qu'es-ce qu'elle foutait au MWC ? Elle n'avait rien vu de Barcelone, elle ne verrait rien, passant sa journée enfermée dans ces immenses bâtiments où on se perdait comme c'était pas permis.

Elle cherchait le stand de Quectel, un problème à régler avec un module qui ne marchait pas correctement sous linux. Elle passe devant le stand de l'Arabie Saoudite où des mecs enturbannés filent une espèce de café ou de thé couleur de pisse, peu importe.

Finalement elle trouve Quectel, blablate dix minutes avec un connard en cravate qui lui enverra les bonnes versions pour son module redcap et elle finit par retrouver son stand.

Envie de pisser, elle file aux chiottes. Sa chatte est propre.

Faut-il rappeler le mec de l'autre soir ?

Bof, non. Coup d'un soir. Se faire tringler et gigoter dans tous les sens, c'est rigolo cinq minutes. Le but de la baise c'est de jouir, n'est-ce pas.

Elle finit sa journée dans le bruit de ce MWC à la con, file à l'hôtel après avoir claqué trente boules dans de la bouffe approximative et se couche, se demandant encore ce qu'elle foutait là.

Ils s'en mettaient plein les fouilles les Espingouins. Ils ont bien raison. Toute la planète vient faire le kéké à Barcelone à enculer tout le monde avec leurs petits machins connectés, des États louent des fréquences électromagnétiques comme s'ils en étaient propriétaires, comme ils font pour tout, le sol, l'eau, l'air, même l'espace ils s'y mettent, alors pourquoi pas des ondes électromagnétiques hein ?

Ils ont bien raison tous ces Espagnols. Qu'ils crachent tous ces bâtards, de la thune ils en ont ils en font, qu'on en profite un poil.

Sa chatte est propre. Elle dort.

Elle n'a rien vu de Barcelone. Rien des traces qui restent, peut-être, de ce qui s'est passé dans les années dix neuf cent trente, la révolution anarchiste tout ça. S'il en reste des traces. Il en reste ? Elle n'en saura rien.

Elle rentre demain. Elle est fatiguée.

Un peu comme moi cette salope. Sa chatte est propre ! Qu'on se le dise.

Une sinusite ça dure sa mère la pute. Toutes ces petites bactéries enfermées dans des trous dans ta face qui font tout gonfler sauf que y a des os et que ça écrabouille les nerfs les vaisseaux et chais pas quoi encore et ça fait mal sa mère la pute. Aferin sinus j'ai pris. Je crois ça vient de Turquie, pas sûr. Mais ça marche. Quelques heures. Faut-il en prendre à flux continu ? J'ai pas fait. Je crois trois max un jour j'ai pris.

J'aime pas les médicaments.

J'aime pas les médecins.

Cette connerie de MWC m'a éclaté.

La semaine dernière il pleuvait, j'ai pas roulé. De toute façon j'étais trop défoncé.

Hier c'était dur. Demain on verra. Aujourd'hui rien.

Des tremblements de Terre. Comme un camion qui passe dans la rue. Rien de terrible, mais rigolo. Tant que ça pète pas tout ça va.

J'ai rien à dire ? Quelle nouvelle.

Faut écrire une fois par mois, pénitence. C'est la loi. Patati patata.

J'ai fait Reed-Solomon la semaine dernière. J'ai juste recopié ce qu'y avait marqué dans un bouquin où je comprenais mieux que les autres bouquins que j'avais lu avant quoi. C'est pas glorieux tout ça.

Maintenant il faut faire Fire code. Je crois avoir trouvé un livre que je comprends. Pas sûr. Tant que le code a pas giclé de mes doigts (et qu'il marche !) il faut rester prudent.

Ce serait bien que trump et poutine fassent un meeting et qu'ils se fassent buter les deux.

Une fois Fire code fini mon récepteur DAB+ commencera à avoir un peu de gueule.

Un peu seulement, faut pas rêver, t'as cru j'étais Fabrice Bellard ?

J'ai pas vu Fabrice Bellard au MWC. J'ai vu l'autre gars, désolé je connais pas ton nom, mais respect hein, Amarisoft ça tue. Si c'était logiciel libre j'aurais peut-être reçu un refus poli en réponse au CV que je vous aurais envoyé.

Mais voilà, vous êtes fermés. Et votre truc de licenses à activer chais pas quoi bof les gars bof.

Enfin bref. Chacun sa vie. Il était grand quand même le gars d'Amarisoft. C'est tout ce que je me rappelle. Grand et une tête de franc-maçon. C'est ce qui m'est venu. Je ne saurais l'expliquer. On s'en fout ? Ah. Première nouvelle.

La chatte de mon héroïne est propre, c'est le plus important.

Je joue de la guitare comme une burnasse. Il faut être plus précis, définitivement.

Bah, peu importe, on s'en fout. Il est tard. Il est trop tard.

Trop tard, trop de tard. Trop de tares.

Et paf ! on retombe sur poutine, toujours pas mort.

Tout le monde a chouiné sur Hitler, non ? Ah, il aurait fallu le buter, blablabla.

Mais poutine, non, ça passe.

Enfin j'en sais rien. Il faudrait poser la question à tous les êtres humains, et mesurer la réponse de leurs organismes, en passant par dessus la parole, parce que les gens mentent.

Ce qui implique des outils de mesure. Qui n'existent sûrement pas. Et s'ils existent, il faut les calibrer sur chaque être humain, chacun étant différent, va mesurer les pensées des uns des autres.

Enfin bref. Peu importe.

On va tous crever, rien ne va rester de toute cette merde, foutons-nous de tout. Non ?

Allez, ça suffit toutes ces conneries.

Quand même, quand j'étais petit j'étais motivé. Qu'est-ce qu'y s'est passé pour toute cette blase ? Ou alors c'est pas de la blase, c'est plus de la fatigue, de la tristesse. Cette impression de vouloir retenir un torrent fou furieux avec mes petits doigts. Et les petits doigts de celles et ceux que j'ai connus par le passé.

L'humanité, un flot de pensées ingérables. Qui vont nulle part.

Oui Reed-Solomon c'est mignon. Oui les Fire code aussi.

Oui les œuvres pour la guitare classique.

Certes.

Oui la chatte propre de mon héroïne.

Oui oui oui.

Bon. On verra si je meurs demain. Y a du vent il paraît. Peut-être je vais tomber. Peut-être écrasé. Hier deux bagnoles se sont shootées dans un rond-point. Je comprendrai jamais ce rond-point de la siesta à antibes. Comment on peut se shooter comme ça ? La meuf de la caisse de devant sort de son véhicule et se met à cracher toutes les insultes de putain de ta mère la pute qu'elle connait j'ai bien cru qu'elle allait lui péter la gueule au mec dans la deuxième caisse j'ai un peu ralenti au cas où il aurait fallu les séparer, j'étais là à me dire "rentre dans ta caisse connasse fais pas ta connasse j'ai mes grolles à pédales automatiques ça va être galère de marcher jusqu'à toi et te contrôler et vérifier si ta chatte est propre à toi aussi ou quoi ou qu'est-ce".

Et puis elle avait pas l'air de vouloir se battre alors j'ai continué ma route il me restait plus d'une heure à faire mes dents commençaient un peu à me faire mal avec cette putain de sinusite fatigué rentrer manger glander.

Prendre deux semaines de vacances pour se reposer du MWC, ma vie n'a définitement aucun sens.


2025-02-07:tiens un peu de musique. La chaconne. Bach.

Je joue comme une merde mais je m'en fous. Je m'en fous ! Pire ! Je kiffe.

Peut-être, sans doute, que je suis trop habitué à m'écouter jouer si mal, alors pour moi c'est devenu la norme ?

Bah, on s'en fout les couilles.

Treize minutes de bonheur dans ta sale fasse. Enfin pour moi c'était cool à faire devant le micro pourri du pc.

Trop de blabla.

Bonne nuit.


2025-01-31: on triche un peu sur la date. Pas le choix. Faut écrire. Tous les mois. Phrases sans verbe.

Le verbe est solitaire. Ne l'oublie jamais.

Un petit bout de fiction pour bien commencer l'année ?

J'ai oublié le prénom de ma grand-mère.

Il la bourrinait, en avant en arrière, en avant en arrière, bim bam boum, quand cette idée lui vint dans le tréfond de ses synapses, tournant et tournant, gonflant, envahissante.

Il n'en avait rien à foutre. Il bourrinait.

Elle se dit que ça suffisait maintenant. Oublier le prénom de sa grand-mère, quand même, il fallait le faire.

Elle se mit donc à couiner. Des petits oui, encore, hum, c'est bon. Et bouger un petit peu, des petits mouvements du bassin. Il aimait bien. Ça le faisait venir.

Alors il vint, quelques râles, et puis les mouvements qui s'arrêtent. Et puis le pénis qui sort du vagin.

Un petit tour à la douche pour se nettoyer la chatte.

Et la vie reprend son cours.

Fiction expresse, vas-y, j'ai pas la motivation, c'est pas l'heure d'écrire.

Il le faut, alors faisons-le.

Comme ça cette histoire de prénom de grand-mère oublié, pif paf pouf, ça sort de la tête.

Que dire d'autre ? Bof, rien. Pas motivé. On verra le mois prochain hein. Faut virer les vieux textes. La flemme.